Maison forte de Lavaux

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Maison forte de Lavaux
Image illustrative de l’article Maison forte de Lavaux
La forteresse en 2019.
Période ou style Médiéval
Type Maison forte
Début construction XIVe siècle
Propriétaire initial Guichard Raffin
Destination initiale Résidence seigneurial
Destination actuelle Domaine agricole
Coordonnées 46° 22′ 43″ nord, 4° 16′ 27″ est[1]
Pays Drapeau de la France France
Anciennes provinces de France Duché de Bourgogne
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Commune Dyo
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
(Voir situation sur carte : Saône-et-Loire)
Maison forte de Lavaux
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Maison forte de Lavaux

La maison forte de Lavaux, est une ancienne maison forte, des XIVe siècle, centre de la seigneurie de Lavaux qui relevait du château de Dyo, qui se dresse sur la commune de Dyo dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Situation[modifier | modifier le code]

La maison forte de Lavaux est située dans le département français de Saône-et-Loire sur la commune de Dyo, à la lisière du bois de la Gueurce.

Histoire[modifier | modifier le code]

La maison forte dépendait à l'origine du château de Dyo. Guichard Raffin en est en 1392[2] le premier seigneur connu.

Au XVIe siècle[2], le fief est la possession de la famille de Martel. Ces derniers le vende en 1594[2] à Louise de Chantemerle, veuve de Jean de Dyo.

Au XVIIIe siècle[2], Lavaux est entre les mains de la famille de Damas.

Au XXe siècle le château devient la propriété de la famille Sardagne.

Depuis 2019, la maison appartient au comte Guillaume de Chastellux.

Description[modifier | modifier le code]

Le château se présente sous une forme quadrangulaire et comprend une habitation prolongée d'une grange et d'une écurie, bâti à l'emplacement du logis primitif. Le site fut remanié lors de sa transformation en domaine agricole.

Il subsiste de l'époque médiéval une partie de l'enceinte ainsi qu'une tour circulaire coiffée d'une poivrière. Cette dernière assurait sa défense par des archères à étrier. Le dernier niveau de la tour abrite un pigeonnier.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Document utilisé pour la rédaction de l’article [Jean-Marie Jal 2013] Jean-Marie Jal, Les châteaux du Brionnais Xe – XVIIIe siècle : Histoire et patrimoine rural en Bourgogne du Sud no 7, Saint-Christophe-en-Brionnais, Les Éditions du Centre d'études des patrimoines - Pays Charolais-Brionnais, , 49 p. (ISBN 979-10-91041-01-0), p. 40.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Autres sources[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Coordonnées trouvées sur Géoportail.
  2. a b c et d Jean-Marie Jal 2013.